Porte du jaune surgi,
huile sur toile, 81 x 100 cm
D'un rouge ardent,
huile sur toile, 81 x 100 cm
Falaise 2,
burin sur cuivre, 11 x 16 cm
Françoise JONES vit à Paris. Elle mène en parallèle une œuvre picturale et graphique, une œuvre écrite d’expression poétique, avec un parcours de recherche en anthropologie.
Des expositions personnelles et collectives, à Paris et en province, ont manifesté son désir d’une saisie multiple du réel passant par des techniques et des matières diverses: huile sur toile, tempera, aquarelle, lavis, pastel, mine de graphite et gravure (sur cuivre, zinc et bois).
Dans les poèmes, les mots, fragments de phrases qui peuvent renvoyer au monde « naturel », ne renvoient pas à un réel littéral mais à l‘émergence de constellations de sens dans l’espace du texte.
Sous la diversité des traitements de la matière — pigments, encres ou mots — une démarche semblable refuse l’opposition du figuratif et de l’abstrait, du vide et du plein, de l’infime et du vaste.
Il s’agit que surgisse dans l’espace sensible et mental, en des moments singuliers — tableaux, œuvres sur papier ou poèmes — l’instant d’équilibre d’un univers mobile, ouvert à son possible questionnement.
Sous le nom de Françoise MICHEL-JONES elle longtemps enseigné l’anthropologie à l’Université Jules Verne, à Amiens. Dans le cadre d’une anthropologie de l’individuation et de la différenciation et s’intéressant aux rapports de l’ethnologie et de l’écriture, elle a travaillé sur les « études dogon », sur des figures progressistes du roman populaire français de la deuxième moitié du XIXe siècle (Jules Verne, Hector Malot) ainsi que sur le « banal » moderne et post-moderne (tels l’acarien allergène ou le modernisme urbain dans Playtime de Jacques Tati).
Membre de la Fondation Taylor
Membre de la Maison des écrivains et de la littérature (MEL)
Membre de la Maison des artistes